Le 6 mars aura lieu une programmation initiée par le Groupe Intervention Vidéo (GIV) qui est le fruit d’un appel de soumissions (Vidéos de Femmes dans le Parc, VFP). Daïmôn renoue ainsi avec une collaboration mise en place depuis plusieurs années. Nous y verrons des œuvres choisies par le Groupe, représentant les plus récentes productions vidéographiques d’artistes canadiennes et québécoises, provenant du GIV et de plusieurs autres centres d’artiste à travers le Canada. Le GIV est depuis toujours axé sur la création de femmes vidéastes, avec un souci constant pour l’expérimentation.
On March 6 we are presenting a program initiated by Groupe Intervention Vidéo (GIV), which is the result of a call for submissions (Vidéos de Femmes dans le Parc, VFP). This enables Daïmôn to continue a collaboration begun several years ago. We will see works chosen by the Groupe, showing the latest video productions of female canadian and quebecois artists, from the GIV and several other artist run centers across Canada. The GIV has always focused on work by women video makers, all of whom share an interest in experimentation.
(crédit photo : Diane Obomsawin)
programme vidéo:
video programme:
Spectroscopy
Leslie Supnet, 2011, 2 min 40 s, sans dialogues
Une étude des couleurs du spectre lors d’une promenade ensoleillée, à Winnipeg.
A study of spectral colour during a sunny walk in Winnipeg.
Transit
Sabrina Ratté, 2011, 4 min 6 s, sans dialogues
Au moyen de diverses manipulations, une carte illuminée de Paris devient un paysage électronique où cohabitent l’organicité de la lumière et la rigidité des transitions.
An illuminated map of Paris becomes a landscape through various image transformations.
Machine
Diane Obomsawin, 2012, 2 min 17 s, sans dialogues
Une brève rencontre entre une fleur mécanique, une pompe à pétrole sur Saturne, des livres d’images désuètes et un oiseau.
A brief encounter between a mechanical flower, an oil pump on Saturn, a book about obsolete objects and a bird.
Untitled (Bernard de Miami)
Kandis Friesen, 2011, 4 min 55 s, sans dialogues
Untitled (Bernard de Miami) est une courte vidéo expérimentale où des mouvements successifs d’objets sont montrés en mode animation. Le son et l’image se chevauchent et se répètent, pour illustrer les parcours nostalgiques, sentimentaux et affectueux de diverses babioles acquises et accumulées au fil du temps.
Untitled (Bernard de Miami) is an experimental video short, animating collections of movement and movements of collections. Both sound and image overlap and repeat, mapping trajectories of nostalgic knick-knacks, sentimental accumulations and affectionate acquisitions.
Uprooted
Isabelle Hayeur, 2012, 10 min 45 s, sans dialogues
Les changements technologiques récents ont transformé les milieux naturels et ruraux en produisant des environnements factices, uniformes et de plus en plus pollués. Uprooted sonde ces territoires façonnés par l’homme pour y déchiffrer les rapports qu’il entretient avec son environnement et mettre en évidence ses modes d’existence. Porteuse d’une critique écologique et urbanistique, la vidéo explore quelques périphéries de villes d’Amérique du Nord.
Uprooted probes those territories fashioned by man, deciphering in them his relationship to his environment, thereby questioning his ways of being. Critical of environmental and urban developments, this video explores the peripheries of some North American cities, strangely alike from one to the next, in that none of them feels like somewhere.
Le Boléro de Bonnes Boucles!
Belinda Campbell, 2012, 6 min 32 s, sans dialogues
Le Boléro de Bonnes Boucles! est sensiblement la performance Bonnes Boucles!, créée en 2010. Il s’agit d’une performance filmée où un personnage est aux prises avec sa solitude et sa sexualité. C’est le clown tragique qui oscille constamment entre le risible et la vulnérabilité.
Le Boléro de Bonnes Boucles! is essentially the same performance as Bonnes Boucles! created in 2010. This is a filmed performance in which a character is grappling with sexuality and solitude. We meet a tragic clown who oscillates between vulnerability and the ridiculous.
Studio Performance Experiments (1, 2 and 3)
Nikki Forrest, 2011, 7 min 54 s, sans dialogues
Cette vidéo s’inscrit dans le cadre d’une série d’expérimentations en studio, conçues en collaboration avec la danseuse Sarah Williams. « Dans un décor simple construit dans le studio, nous avons improvisé des actions pour explorer des états de changement de perception et de confusion. Les séquences sélectionnées parmi plusieurs heures de matériel sont des moments où les deux interprètes semblent ne pas être exactement dans la même réalité spatiale ou gravitationnelle. »
Part of a series of studio performance experiments made in collaboration with dancer Sarah Williams. “Using a simple set constructed in the studio, we performed improvised actions to explore perceptual shifts and confusion. The sequences selected from several hours of footage are moments where it feels like the two performers are not exactly in the same gravitational or spatial reality.” (N.K.)
Peindre avec des pastels
Karen Trask, 2011, 5 min, français
En jetant un regard rempli d’humour sur le passé et le présent, une créatrice en arts visuels explore ses propres attentes en matière de production artistique. Une série d’actions est filmée dans un lieu appelé DUMBO (un espace situé sous le passage routier menant au pont de Manhattan), à Brooklyn, avec le ciel de New York en arrière-plan.
With a humorous look at the past and the present, a visual artist explores her art-making expectations. A series of actions are filmed in DUMBO, Brooklyn with a New York City skyline as background. (DUMBO is an acronym for Down Under the Manhattan Bridge Overpass.)
Bang Bang
Mihee-Nathalie Lemoine 2011, 1 min 40 s, français et anglais
Une centaine de retouches Photoshop permet de reconstruire un crâne abîmé il y a 40 ans lors d’un acte raciste commis par une institutrice à l’endroit de son élève, fraîchement arrivée en terre d’adoption.
100 Photoshop retouches to rebuild a skull damaged 40 years ago by a racist teacher who mistreated a student newly arrived in her adopted land.
Locale
Zohar Kfir, 2012, 8 min 50 s, sans dialogues
À travers la lentille d’un microscope, des paysages luxuriants émergent et disparaissent, mettant en relief la temporalité de l’espace ainsi que les états micro et macroscopiques, tout en jetant un regard sur des réalités distinctes et circonscrites.
Gazing through the eye of a microscope, abundant landscapes emerge and fade from view, highlighting the temporality of space and micro and macro states; while offering a glance into separate encapsulated realities.
This machine killed a fascist
Shereen Soliman, 2011, 2 min, sans dialogues
Bip bip. Patrouille au centre de commandement : nous avons rencontré un petit problème. Terminé. Euh, ici le centre de commandement. Pourriez-vous répéter je vous prie? Patrouille? Biiiiiiiiiiiip.
beep. beep. Dispatch to Central Command: We’ve had a slight problem. Out. Uh, this is Central Command. Say again please Dispatch? beeeeeep.
La Traversée (The Crossing)
Elise Simard, 2010, 4 min 4 s, sans dialogues
Boy et Rabbit entreprennent un voyage nocturne. Depuis un minuscule bateau en papier, ils contemplent la grève boisée et ses habitants.
Boy and Rabbit embark upon a voyage into the night. From a small paper boat, they watch the wooded shore and its inhabitants.
Mlle Clara dompteuse de lapins
D. Kimm, Brigitte Henry, 2010, 6 min, français
Dans ce film muet issu d’une autre époque, on suit le parcours mouvementé de Clara, née dans une famille bourgeoise. À la suite d’une tempête magnétique, Clara se met à éprouver une sympathie maladive pour les léporidés.
In this silent film from another era, one follows the tumultuous journey of Clara, born in a middle class family who, after a magnetic storm, develops a morbid sympathy for leporidae (rabbits and hares).
Sign Off
Diyan Achjadi, 2010, 1 min 30 s, sans dialogues
Sign off réinvente le générique de fermeture d’antenne qu’on présentait en fin de soirée, quand la télévision n’était pas un phénomène en activité 24 heures sur 24. Campé dans un monde fictif habité uniquement par des jeunes filles toutes identiques, Sign off parodie les thèmes patriotiques propres à ce genre maintenant passé à l’histoire.
An animated short that re-imagines a television sign-off montage, common in the by-gone days when TV was not a 24-hour phenomenon. Sign Off takes place in a fictionalized world inhabited only by girls who look and dress alike, playing off the patriotic themes inherent in this now-historic form.